L’avenir de CBC/Radio-Canada – Un radiodiffuseur national plus indépendant et recentré sur sa mission de service public

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Montréal, le 20 février 2025 – Aujourd’hui, la ministre du Patrimoine canadien, Pascale St-Onge, a déposé un document énonçant sa vision pour l’avenir de CBC /Radio-Canada et présentant une série de recommandations pour la mettre en œuvre.

L’Association québécoise de la production médiatique (AQPM) considère qu’il s’agit d’une proposition réussie afin de soustraire l’avenir du diffuseur aux aléas politiques et de lui offrir la prévisibilité financière nécessaire pour la réalisation de sa mission. Le diffuseur abandonnerait, par ailleurs, le champ publicitaire durant les émissions d’information et d’actualités publiques et il offrirait gratuitement le contenu de ses plateformes de diffusion en continu. En recommandant l’adoption d’un cadre législatif prévoyant un financement annuel non plus basé sur des crédits parlementaires, mais plutôt basé sur un montant par habitant, la ministre rappelle que le diffuseur national doit en premier lieu desservir chacun des citoyens et des citoyennes qui assurent son existence. Elle propose également un nouveau modèle de gouvernance afin que le conseil d’administration nomme lui-même la personne devant occuper le poste de la présidence-direction générale du diffuseur. De plus, on exigerait que CBC/Radio-Canada consulte le public sur les questions relatives à ses priorités dans le but de mieux refléter les besoins et les langues des citoyennes et des citoyens canadiens. La ministre souligne l’importance de séparer les lignes éditoriales de programmation entre la CBC et Radio-Canada, reconnaissant ainsi les particularités de chaque marché.

« Si la vision de la ministre consacre l’écart nécessaire entre le politique et le radiodiffuseur national, elle réussit à le rapprocher du public qu’il dessert. Les propositions que l’on retrouve dans le document L’avenir de CBC /Radio-Canada offrent également aux entreprises de production indépendante et aux équipes de création qui fournissent la majorité des contenus offerts par le diffuseur national, une stabilité nécessaire en ces temps de grande incertitude politique, réglementaire et financière pour l’industrie audiovisuelle » a déclaré Hélène Messier, présidente-directrice générale de l’AQPM. « De plus, la gratuité des plateformes permettrait un meilleur rayonnement des contenus québécois, tout comme la volonté de respecter les distinctions entre les marchés linguistiques. »

L’AQPM espère que ces recommandations ne resteront pas lettre morte et qu’elles seront reprises par tous les candidats à la chefferie du Parti libéral du Canada et par la suite, par tous les chefs des différents partis lors des prochaines élections fédérales en vue d’une mise en œuvre rapide.

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À propos de l’AQPM

L’Association québécoise de la production médiatique (AQPM) conseille, représente et accompagne les entreprises de production indépendante en cinéma, en télévision et en web. Elle compte parmi ses membres plus de 150 entreprises québécoises dont les productions sont reconnues au Québec et à l’étranger.

Source : AQPM
Renseignements :
Caroline Lacroix
Chargée de projets, communications et web
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