Le 20 janvier dernier a eu lieu le lancement d’une étude ayant pour objectif de faciliter l’accès des studios de tournages virtuels aux productions indépendantes québécoises.
En effet, il y a bientôt deux ans, le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ), l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM), l’Association des réalisateurs et des réalisatrices du Québec (ARRQ), le Collège Bart, le studio DNEG et le ministère de l’Économie, de l’Énergie et de l’Innovation (MEEIQ) ont confié à la firme Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT) le mandat d’explorer différents modèles d’affaires pour favoriser l’intégration de tournages virtuels dans les productions québécoises. Jusqu’à maintenant, cette technologie n’était offerte que par quelques studios dont les installations et les coûts étaient mieux adaptés aux tournages étrangers. Rappelons simplement que les productions indépendantes québécoises ne disposent pas des mêmes moyens que les plateaux américains et que leurs besoins en main-d’œuvre et en équipement sont plus modestes.
C’est donc au centre NAD, devant un public en présentiel et en ligne, que les partenaires ont eu l’opportunité de partager les conclusions du rapport. Les recommandations de RCGT préconisent un modèle impliquant des studios virtuels de plus petite taille en mesure d’offrir des solutions abordables en contrepartie d’un soutien financier du MEEIQ. Les espaces seront également mis à profit pour la formation de la main-d’œuvre québécoise en collaboration avec les institutions d’enseignement.
En ouverture de la présentation, Hélène Messier, présidente-directrice générale de l’AQPM, a pris la parole à la suite de Stéphane Cardin, président-directeur général du BCTQ et de Gabriel Pelletier, président du Conseil d’administration de l’ARRQ. Madame Messier en a profité pour remercier les partenaires impliqués dans la réalisation de l’étude de même que les producteurs indépendants qui ont alimenté la réflexion soit en répondant au sondage sur l’intérêt pour des infrastructures de production virtuelle mutualisées ou en partageant leurs propres expériences avec le comité de travail.
« Les travaux réalisés par RCGT ont permis de mieux cerner les besoins techniques des productions québécoises en lien avec l’utilisation des tournages virtuels et d’identifier des pistes de solution pour y répondre, a déclaré Hélène Messier. En ces temps d’incertitude sur le plan politique et réglementaire, la publication du rapport est une opportunité de repenser nos méthodes de production et nos modèles d’affaires afin d’optimiser les ressources et le talent dont nous disposons. »
En guise de conclusion, le réalisateur Jean-François Pouliot (La grande séduction, La Guerre des tuques 3D) a témoigné de sa propre expérience de réalisation en studio virtuel dans le cadre de la création de la vidéo promotionnelle soulignant le 60e anniversaire de l’ARRQ. Le réalisateur est présentement en phase de recherche et développement pour poursuivre son exploration des tournages virtuels et de l’intelligence artificielle pour une série d’époque produite par Vendôme Télévision.
Si vous souhaitez lire le rapport complet de RCGT ou revoir la présentation du 20 janvier, vous pouvez le faire en cliquant sur les liens ci-dessous :
Pour revoir la présentation.
Pour lire le rapport complet. Les partenaires de l’étude sont maintenant prêts à déployer des efforts pour mettre en œuvre les recommandations de RCGT pour continuer à offrir des émissions et des longs métrages québécois qui se démarquent sur le plan créatif au bénéfice des auditoires d’ici et de l’étranger.